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Un effort de non-prolifération d’armement

Un soutien aux banques du monde entier

novembre 13, 2023
par GC Staff


(Crédit photo : Ministère des armées – France)

La prévention de la prolifération de la technologie militaire dépend en partie de la restriction de l’accès aux marchés financiers. Aux États-Unis, l’Argonne National Laboratory, qui relève du ministère de l’Énergie (DOE) fournit aux institutions financières une formation pour identifier et éviter les relations avec les négociants d’armes conventionnelles avancées sanctionnées ou à haut risque.

L’objectif est d’empêcher certains pays d’éviter les sanctions internationales et de vendre des armes – ou des matériaux et des composants qui peuvent être utilisés dans les armes – à d’autres pays. Le secteur financier mondial a déjà mis en place des programmes solides pour prévenir le blanchiment d’argent et les activités terroristes.

« Mais l’industrie privée n’est pas aussi consciente des risques liés au financement des armes au niveau national – ce n’est pas encore une pratique courante, a mentionné Tobi Du, spécialiste des politiques de non-prolifération à Argonne. C’est là que nous intervenons ».

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Argonne a organisé plusieurs événements en personne et virtuels pour les professionnels du secteur financier afin de les aider à contrer le financement illicite des armes conventionnelles avancées et des programmes d’armes de destruction massive. Les armes conventionnelles avancées comprennent, par exemple, les systèmes de défense aérienne, l’équipement militaire lourd, les capteurs et les munitions avancées.

« Pendant des décennies, Argonne a dirigé un large éventail de travaux d’analyse et d’engagement en matière de non-prolifération, y compris des événements de formation sur les techniques d’analyse commerciale et les contrôles des exportations », a déclaré Claudio Gariazzo, gestionnaire de programme chez Argonne. 

« Nous mettons à profit notre expertise pour aider le secteur financier des pays partenaires à renforcer sa propre capacité à prévenir la propagation illégale des technologies de l’armement », a affirmé Claudio Gariazzo, gestionnaire de programme chez Argonne. 

Ainsi, lors d’un atelier tenu en juillet dernier en Afrique du Sud, par exemple, les experts d’Argonne ont donné aux participants une formation destinée à leur faciliter l’utilisation d’outils de recherche « open source » pour enquêter sur les transactions et effectuer le filtrage des clients. L’atelier a formé des professionnels de la conformité financière aux concepts de « Know Your Customer » et à l’amélioration de la diligence raisonnable du client, deux principes clés pour identifier et éviter les transactions problématiques.

Au cours d’exercices d’étude de cas, les participants à l’atelier ont analysé les tactiques utilisées par les réseaux de prolifération. Ils ont appris à utiliser les bases de données, les outils de cartographie et de traduction, et ont archivé les sites Web pour obtenir des informations et rechercher des signaux d’alarme lors de la sélection des clients. Ils ont également discuté du paysage actuel des sanctions, y compris au niveau des perspectives régionales.

« Argonne aide à doter les organisations des compétences nécessaires pour effectuer ce dépistage essentiel des clients, a précisé Tobi Du. Au-delà du secteur financier, les techniques que nous partageons peuvent également être largement applicables dans d’autres industries. »
https://www.anl.gov/


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