Génie de Conception

En Vedette
Un haut-parleur fin comme du papier

Une source audio de faible puissance et de haute qualité.

mai 9, 2022
par GC Staff


(Photo credit: MIT)

Des chercheurs du MIT ont développé un haut-parleur ultra fin qui peut transformer n’importe quelle surface rigide en une source audio active de haute qualité. Le processus de fabrication simple qu’ils ont introduit peut permettre de produire à grande échelle les dispositifs à couches minces.

Ce haut-parleur à couche mince produit un son avec une distorsion minimale tout en utilisant une fraction de l’énergie requise par un haut-parleur traditionnel. Le haut-parleur de la taille d’une main dont l’équipe a fait la démonstration, qui pèse deux fois rien, peut générer un son de haute qualité, quelle que soit la surface sur laquelle le film est collé.

Pour obtenir ces propriétés, les chercheurs ont mis au point une technique de fabrication d’une simplicité trompeuse, qui ne nécessite que trois étapes de base et peut être mise à l’échelle pour produire des haut-parleurs ultrafins suffisamment grands pour couvrir l’intérieur d’une automobile ou tapisser une pièce.

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Utilisé de cette façon, le haut-parleur à couche mince pourrait fournir une suppression active du bruit dans des environnements bruyants, comme un cockpit d’avion, en générant un son de même amplitude mais de phase opposée, les deux sons s’annulant.

Le dispositif flexible pourrait également être utilisé pour un divertissement immersif, peut-être en fournissant un son tridimensionnel dans un théâtre ou un parc à thème. Et parce qu’il est léger et nécessite une si petite quantité d’énergie pour fonctionner, l’appareil est bien adapté aux applications sur les appareils intelligents où la durée de vie de la batterie est limitée.

« Il est remarquable de prendre ce qui ressemble à une mince feuille de papier, d’y attacher deux clips, de le brancher sur le port casque de votre ordinateur et de commencer à entendre les sons qui en émanent. Il peut être utilisé n’importe où. Il suffit d’un peu d’énergie électrique pour le faire fonctionner », déclare Vladimir Bulović, titulaire de la chaire Fariborz Maseeh en technologies émergentes, responsable du laboratoire d’électronique organique et nanostructurée (ONE Lab), directeur du MIT.nano.
https://www.mit.edu/


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