Génie de Conception

Fabrication additive Nouvelles
La fabrication additive en accéléré

février 4, 2019
par GC Staff



Tout récemment, une équipe de l’Université du Michigan a dévoilé une nouvelle méthode de fabrication additive qui utilise la photopolymérisation. Comme l’explique Timothy F. Scott, un des chercheurs qui a participé aux travaux qui ont mené à la mise au point de cette méthode, « notre processus utilise une tête de construction tirée vers le haut à partir d’une résine photopolymérisable et de deux sources d’éclairage à différentes longueurs d’onde.

 

Une illumination structurée par le bas à travers une fenêtre en verre transparente initie la polymérisation de la résine, tandis qu’une illumination à une seconde longueur d’onde inhibe la réaction de polymérisation immédiatement adjacente à la fenêtre en verre, éliminant ainsi l’adhérence et permettant un fonctionnement continu ».

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En procédant de la sorte, l’équipe a pu atteindre une vitesse d’impression d’environ 2 m / heure. Toute une série de tests ont permis d’établir que « le processus est compatible avec une grande variété de résines, notamment les acrylates, les méthacrylates et les éthers vinyliques. De plus, en faisant varier l’intensité de la source de lumière pixel par pixel, le système peut effectuer une configuration topographique de surface dans une seule exposition / couche sans translation de scène ». Il s’ensuit que le temps de fabrication est largement plus court, alors que le contrôle sur le processus de fabrication est nettement amélioré.

Dans un article récent sur le sujet publié en janvier dernier dans la revue Science Advances, l’équipe de l’Université du Michigan précise que « la photo-initiation et la photo-inhibition simultanées contrôlables utilisées dans ce système de fabrication présentent, outre des vitesses d’impression verticales élevées, des avantages considérables par rapport aux approches contemporaines ». En effet, les résultats obtenus à ce jour laissent entrevoir que cette nouvelle approche d’impression 3D permet de lever des formes complexes d’une cuve de liquide jusqu’à cent fois plus rapidement que les processus d’impression 3D classiques.

Qui plus est, « en éliminant le besoin de fenêtres de projection minces et perméables à l’O2, ce processus peut être mis à l’échelle pour une production rapide d’objets de très grande taille. De plus, en contrôlant de manière dynamique l’inhibition à l’aide de cette méthode, la refusion dans le volume d’inhibition pendant l’impression peut être optimisée pour atténuer les problèmes de refusion associés à la production de grandes parties de section transversale, élargissant de manière significative l’applicabilité de la fabrication additive à la production de masse ».
https://news.engin.umich.edu


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