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Une première mondiale

Décembre 2, 2019
par GC Staff



Des chercheurs du Department of Biochemistry and Sainsbury Laboratory (SLCU), de l’université de Cambridge, au Royaume-Uni, ont capté pour la première fois la nanostructure du bois vivant à l’aide d’un microscope électronique à balayage à basse température de pointe.

 

Une percée importante qui permettra de comprendre comment les composants du bois s’assemblent pour créer des structures très solides, observer comment les plantes mûrissent et concevoir de nouveaux matériaux. Car partout dans le monde, on s’intéresse de plus en plus à l’utilisation du bois comme alternative de construction plus légère et plus durable que l’acier et le béton. 

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Bien que le bois soit utilisé dans les bâtiments depuis des millénaires, ses propriétés mécaniques n’ont pas encore été jugées conformes à toutes les normes de construction modernes pour les superstructures majeures. Cela est dû en partie à une compréhension limitée de la structure précise des cellules du bois. Les travaux du SLCU devraient donner lieu à de nouvelles applications en ce sens.

Lors de ses recherches, l’équipe du SLCU a utilisé la microscopie électronique à balayage à basse température (cryo-SEM) pour donner une image de l’architecture nanométrique des parois des cellules des arbres dans leur état vivant. Cela a révélé le détail microscopique des macrofibrilles de la paroi cellulaire secondaire, qui sont 1 000 fois plus étroites que la largeur d’un cheveu humain. Ces recherches ont également permis d’identifier la plante Arabidopsis thaliana comme un modèle approprié pour aider à orienter les futurs programmes de sélection forestière.

« C’est l’architecture moléculaire du bois qui détermine sa force, mais jusqu’à présent, nous ne connaissions pas l’arrangement moléculaire précis de structures cylindriques appelées macrofibrilles dans les cellules du bois. Cette nouvelle technique nous a permis de voir la composition des macrofibrilles et la différence d’arrangement moléculaire entre les plantes, ce qui nous aide à comprendre l’impact que cela pourrait avoir sur la densité et la résistance du bois », a déclaré Jan Lyczakowski, l’un des principaux chercheurs ayant œuvré au sein de l’équipe du SLCU.
https://www.slcu.cam.ac.uk

 


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