En Vedette Énergie Nouvelles générales
Prolonger la durée de vie des réacteurs

Une nouvelle méthode pourrait réduire considérablement le temps et les dépenses nécessaires à certains contrôles de sûreté importants dans les réacteurs nucléaires. L’approche pourrait permettre d’économiser de l’argent et d’augmenter la production totale d’énergie à court terme, et elle pourrait augmenter la durée de vie opérationnelle sûre des centrales à long terme.

Selon de nombreux analystes, l’un des moyens les plus efficaces de contrôler les émissions de gaz à effet de serre consiste à prolonger la durée de vie des centrales nucléaires existantes. Mais pour prolonger ces centrales au-delà de leur durée de vie opérationnelle initialement autorisée, il faut surveiller l’état de bon nombre de leurs composants critiques pour s’assurer que les dommages causés par la chaleur et le rayonnement n’ont pas conduit et n’entraîneront pas de fissuration ou de fragilisation dangereuses.

Aujourd’hui, l’essai des composants en acier inoxydable d’un réacteur – qui constituent une grande partie des systèmes de plomberie qui empêchent l’accumulation de chaleur, ainsi que de nombreuses autres pièces – nécessite de retirer les éprouvettes, appelées coupons, du même type d’acier qui sont laissées adjacentes aux composants réels afin qu’ils subissent les mêmes conditions. Ou, il nécessite le retrait d’une petite partie du composant de fonctionnement réel. Les deux approches sont effectuées pendant les arrêts coûteux du réacteur, prolongeant ces arrêts programmés et coûtant des millions de dollars par jour.

Récemment, des chercheurs du MIT et d’ailleurs ont mis au point un nouveau test peu coûteux et non interventionniste qui peut produire des informations similaires sur l’état de ces composants du réacteur, avec beaucoup moins de temps nécessaire lors d’un arrêt.

Le test consiste à diriger des faisceaux laser sur le matériau en acier inoxydable, ce qui génère des ondes acoustiques de surface sur la surface. Un autre ensemble de faisceaux laser est ensuite utilisé pour détecter et mesurer les fréquences de ces SAW. Des essais sur des matériaux vieillissants de manière identique aux centrales nucléaires ont montré que les ondes produisaient une signature spectrale distinctive à double pic lorsque le matériau était dégradé.
https://www.mit.edu