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Production délocalisée vers la Chine : une bonne affaire ?

juillet 13, 2009
par administrateur


Il n’y a pas si longtemps, la Chine était un lieu de délocalisation des plus concurrentiels et un choix évident pour la fabrication de biens manufacturés. Toutefois, la donne n’est plus la même avec les changements survenus au cours de la dernière année qui a vu la crise surgir. Il faut maintenant composer avec la hausse importante des coûts de production des dernières années. Et, avec l’actuelle crise économique, des usines ont fermé, ce qui incline les gestionnaires à revoir leurs critères de négociation. De plus, les coûts de transport qui se sont multipliés l’été dernier nous laissent désormais perplexes pour l’avenir quant à la relative « stabilité » des coûts de transport. Et l’on doit garder l’oeil sur la devise canadienne, versus celle des États-Unis que regardent les Chinois, comme on peut lire dans le bulletin de juin dernier de Skerpa Design inc. rédigé par Daniel Thibault, président.

Par ailleurs, il ne faut pas négliger le facteur culturel entre les Occidentaux et les Asiatiques, ainsi que l’éloignement – autant de facteurs qui ne favorisent pas toujours la communication, ceci, sans compter le décalage horaire… à€ moins, bien sûr, d’être prêt à se rendre sur place, mais en ce cas, il convient de prendre en compte la charge financière induite notamment par le coût de revient réel de tout produit.

Vaut-il mieux choisir ce qui y sera fabriqué? Il faut sans doute être plus stratégique pour maximiser le volume du conteneur: privilégier les produits à valeur ajoutée et qui occupent un volume moindre, ou encore, opter pour des produits qui s’empilent pour maximiser l’utilisation de l’espace. Peut-être est-il plus prudent d’effectuer la recherche et le développement des produits localement et d’en délocaliser seulement la production? Cela pourrait être un autre avantage sur le plan de la réduction du temps de développement malgré des coûts plus élevés. à€ quoi bon économiser des frais de développement si le produit n’est pas disponible pour la commercialisation. Une année de commercialisation perdue devrait aussi figurer au nombre des coûts engendrés par le manque à gagner des revenus perdus?

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Enfin, certaines entreprises nord-américaines songent – si ce n’est déjà fait – à rapatrier leur production en partie ou en totalité. Pourquoi? Sans doute veulent-elles rendre disponible ce que leurs concurrents ne peuvent plus offrir depuis qu’ils ont délocalisé en Asie: des délais plus courts de livraison et surtout, la possibilité de renouveler une commande saisonnière. à€ défaut de se démarquer par un prix de vente compétitif – ce qui est de plus en difficile, car leurs concurrents ont délocalisé leur production – il reste les délais et des volumes de production moins importants, sans oublier un meilleur contrôle de la qualité.
                  
          
  

Gestion de projet pour réduire les coûts du produit

Quoi qu’il en soit, le designer industriel peut vous conseiller tout comme rechercher activement les types de procédés de mise en forme optimale du produit. De plus, il est aussi en mesure de proposer les fournisseurs appropriés en vue d’une production. Dans le cadre de son mandat, il est parfois appelé à gérer le projet, impliquant divers intervenants, depuis le début de l’élaboration du cahier des charges jusqu’à la mise en production.

Le designer industriel est souvent un excellent gestionnaire de projet, car il est familier avec les divers impératifs de procédés de transformation des matériaux et il voit aussi aux intérêts de ses clients en ce qui concerne les questions relatives aux coûts de revient et la faisabilité technique, qu’il s’agisse d’une production à petite ou à grande échelle. Son sens aiguisé pour l’aspect esthétique et innovateur permet d’offrir un produit à plus grande valeur ajoutée. Enfin, il va aussi veiller à ce que la propriété intellectuelle du produit conçu et développé puisse être protégée s’il y a innovation.  

Programmes d’aides financières aux entreprises pour la R&D

Pour aider les entreprises à traverser la récession, le gouvernement du Québec lance divers fonds d’investissement totalisant 1,5 milliard de dollars.

Le gouvernement fédéral offre toujours le PARI (Programme d’aide à la recherche industrielle) par le truchement CNRC (Conseil National de Recherche du Canada). Le PARI c’est 75 % des frais en consultation externe qui sont admissibles sous forme de financement versé mensuellement comme fond de roulement pour la recherche et le développement. Tandis que le programme de RS&DE, il faut d’abord justifier les dépenses pour ensuite obtenir un crédit d’impôt ou un remboursement lorsque l’entreprise ne paie pas d’impôt.

 


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