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Etude BMO : Les petites entreprises du Canada prévoient profiter de la vigueur du dollar canadien

avril 26, 2011
By  Rob Colman


BMO Banque de Montréal a publié les résultats d’un sondage révélant les façons dont les petites entreprises prévoient tirer profit de la vigueur du dollar canadien.

Selon les résultats du sondage effectué par la firme Léger Marketing, les entrepreneurs voient dans cette situation une occasion d’améliorer et d’accroître leurs activités, ainsi que d’investir dans la formation de leurs employés.

« La parité avec le dollar américain représente une importante occasion, pour les entrepreneurs canadiens, d’améliorer leur productivité en mettant à jour ou en modernisant leur équipement », a expliqué Cathy Pin, vice-présidente, Services bancaires aux entreprises de BMO. « Un dollar canadien solide permet de bénéficier d’un meilleur pouvoir d’achat à l’importation d’un tel équipement, et à l’achat de fournitures et d’inventaires sur les marchés internationaux. »

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Les résultats du sondage de la firme Léger Marketing ont également révélé certaines différences entre les régions du pays :

  • les entrepreneurs de Colombie-Britannique sont plus enclins à étendre leurs activités aux États-Unis et au Mexique que ceux de l’Ontario et du Québec (21 pourcent contre 9 pourcent respectivement);
  • comparé à la moyenne nationale, les entrepreneurs du Manitoba et de la Saskatchewan sont deux fois plus enclins à profiter de la vigueur du dollar pour mettre à jour leurs processus, leur équipement et leur machinerie (56 pour cent contre 80 pourcent) et deux fois plus que les Albertains (80 pourcent versus 40 pourcent);
  • les petites entreprises du Québec sont les plus enclines à tirer profit d’un dollar fort pour augmenter leur effectif (26 pourcent), suivies par celles de l’Ontario (24 pourcent) et de la Colombie-Britannique (21 pourcent).

Par ailleurs, la vigueur de la devise canadienne aura des répercussions différentes selon les secteurs d’activité, présentant à la fois certains défis et des occasions d’affaires pour les entreprises du Canada. Par exemple, les services publics, les radiodiffuseurs, les équipes sportives et certains détaillants pourraient tirer profit d’une devise plus solide, tandis que le secteur manufacturier, le tourisme ainsi que certaines industries du secteur des ressources pourraient faire face à des difficultés du fait de la vigueur du huard.

« Nous nous attendons à ce que le dollar canadien continue de s’apprécier au cours des mois à venir, et à ce qu’il s’échange cinq cents au-dessus de la parité avec le dollar américain plus tard cette année, en réponse aux prix élevés des matières premières, à la hausse des taux d’intérêt amorcée par la Banque du Canada, et à la situation fiscale relativement bonne du Canada », a expliqué Sal Guatieri, économiste principal, BMO Groupe financier. « Cela dit, la devise canadienne devrait retourner à la parité d’ici la fin de l’année prochaine, suite au déficit modérément élevé de la balance commerciale du Canada, et à un resserrement monétaire attendu de la part de la Réserve fédérale américaine. »

Le sondage en ligne a été effectué par la firme Léger Marketing du 1er au 25 février 2011, auprès d’un échantillon de 507 entrepreneurs canadiens. Un échantillon aléatoire de cette taille admet une marge d’erreur de ± 4,4 pour cent, 19 fois sur 20.


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