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Février 2009


À la Une
Volume 6 Numéro 2

Le budget Flaherty libère 12 milliards de dollars pour l’industrie de l’automobile !

Le ministre des Finances du Canada, Jim Flaherty, a libéré un montant de 12 milliards de dollars pour aider les concessionnaires d’automobiles à gérer leurs inventaires ainsi que les consommateurs qui veulent obtenir du crédit à l’achat ou à la location.

En vertu de la Facilité canadienne de Crédit garanti (FCCG), dévoilée dans le budget fédéral, le gouvernement canadien achètera, des banques et d’autres institutions financières, des titres d’actifs garantis par des prêts ou des baux relatifs à des véhicules ou à du matériel.

On s’attend à ce que les prêteurs, en retour, augmentent le crédit disponible aux concessionnaires pour financer leurs opérations ainsi que les prêts à l’achat et à la location.

Après avoir fait du lobby auprès du gouvernement durant des mois pour obtenir une assurance crédit liée à l’automobile, les concessionnaires d’automobiles canadiens sont les grands gagnants du budget. En vertu du plan d’action du gouvernement, toutes les institutions financières fédérales pourront vendre des titres relatifs à des véhicules à la Banque du Canada (BDC) dans l’espoir qu’elles pourront utiliser ces liquidités additionnelles pour consentir de nouveaux prêts.

Des spécialistes du secteur des finances ont dit que les compagnies de finance des fabricants d’automobiles, comme Toyota Credit ou General Motors Acceptance Corp., devront s’engager à s’accréditer auprès du fédéral afin de se qualifier pour le programme. Cependant, elles n’auront pas à attendre que le processus de qualification soit terminé pour avoir droit à cette aide du fédéral.

L’information qui suit provient du blogue du Globe and Mail et touche les provisions du budget fédéral pour l’automobile. Essentiellement, Ottawa tente de libérer le marché du crédit pour les prêts et les contrats de location en offrant une sécurité. Même si le plan d’action prévoit libérer du financement pour les consommateurs, il est également question de libérer du crédit commercial pour les marges de crédit et le financement des concessionnaires d’automobiles neuves. On ne sait pas encore comment tout cela se tramera, mais ça semble une mesure positive qui pourrait aider des centaines de concessionnaires d’automobiles au Canada.

De plus, cela devrait contribuer à la vente d’un certain nombre de véhicules, ce que les fabricants recherchent. Nous nous attendons à ce que le marché tombe à 1,5 million de véhicules en 2009 ; et les fabricants auxquels nous avons parlé, dans la plupart des cas, nous trouvent trop pessimistes (1,64 million de véhicules en 2008), même si, à l’interne, on parle de 1,4 million. La possibilité d’acheter des prêts et des contrats de location est intéressante et s’attaque au problème fondamental dans le secteur de l’automobile. C’est également juste pour tous les joueurs qui peuvent tirer avantage de cette sécurité du plan s’ils respectent les critères d’admissibilité.

La disponibilité du crédit commercial pour les concessionnaires d’automobiles est l’un des plus sérieux problèmes dans l’industrie. Et ce n’est pas une question de taux mais bien plutôt d’accès au capital. Des milliers de concessionnaires canadiens voient leur marge de crédit coupée ou complètement annulée, ce qui leur entraîne des difficultés. Dans la plupart des cas, ils ne pourraient survivre sans cette marge de crédit. En 2008, les montants investis dans crédit commercial se chiffraient à 27,3 milliards de dollars.

Comment utilisera-t-on cet argent dans l’industrie ? Les fabricants la prendront-ils pour la remettre aux consommateurs ou la diviseront-ils entre les divers concessionnaires pour leur permettre de rester en affaires ? Les banques ne toucheront pas aux concessionnaires, surtout les petits. Ces concessionnaires sont totalement dépendants du service des finances de leur fabricant. J’ai l’impression que ces concessionnaires recevront une bonne partie de cet argent car, sans concessionnaires, les consommateurs ne peuvent acheter de véhicules. On ne serait pas avisé de laisser un concessionnaire mourir parce qu’il manque de financement. Un montant d’environ 2,2 milliards de dollars en marge de crédit permettra à de nombreux concessionnaires de rester en affaires, ce qui profitera à tout le monde d’un océan à l’autre.

Voilà des sommes qui, une fois distribuées et bien utilisées par les constructeurs, devraient avoir un impact positif immédiat sur une bonne partie de l’industrie de la fabrication canadienne.

Le bon plan de relance de Harper

Une note du Fonds monétaire international évalue l’impact du plan de relance économique récemment présenté par le gouvernement Harper. L’impact serait tout bonnement «spectaculaire»...

L’équipe des analystes du FMI a dévoilé récemment le contenu d’une note destinée à une rencontre préparatoire du sommet du G20, laquelle a eu lieu à Londres les 31 janvier et 1er février. Dans celle-ci, on trouve l’impact que peuvent avoir les différents plans de relance annoncés à droite et à gauche, ces dernières semaines. De tels plans, s’ils sont effectivement menés avec courage, «devraient avoir un impact considérable sur la croissance des pays industrialisés et des grandes économiques émergentes du G20 en 2009: de l'ordre de 0,50 point à 1,25 point de pourcentage». Cela étant, leur impact en 2010 risquerait d’être globalement «minimal», selon la note. En ce qui concerne le Canada, les mesures fiscales déjà annoncées par le gouvernement Harper – en particulier les dépenses projetées pour rénover les infrastructures – devraient permettre de renouer avec la croissance, alors que 2008 s’est terminée par une stagnation du PIB (+0%). En 2009, le FMI projette une augmentation du PIB canadien de 1,5%, et en 2010 de 1,3%. À la fin de janvier, le FMI avait revu à la baisse ses prévisions pour l’économie canadienne. Il avait pronostiqué une baisse du PIB canadien de 1,2% en 2009, puis un retour à la croissance chiffré à 1,6% en 2010. De son côté, la Banque du Canada a prévu une croissance de 3,8% en 2010. Quant au ministre Flaherty, il s'est montré plus prudent dans son dernier budget, prévoyant une croissance de 2,4% pour l'an prochain.

Un bon travail du ministre des Finances du Canada. Maintenant, M. Flaherty, s’assurer que l’argent ira à ceux qui en ont le plus besoin.


Commercialisez-vous des produits chimiques au Canada?

Informez-vous sur les modifications qui seront apportées au Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT) du Canada afin de mettre en oeuvre le Système général harmonisé (SGH).

Pour être au courant des changements prévus et des autres faits nouveaux concernant le SGH, consultez le site Web sur le SIMDUT du Canada à l’adresse simdut.gc.ca, et abonnez-vous au « Bulletin du SIMDUT ».





Concevoir et développer en temps de crise économique

Comment concevoir et développer de nouveaux produits en mode accéléré ? Tout se prête maintenant au prototypage rapide. Et, en temps de crise, c’est le meilleur moment de procéder à la conception et au développement de nouveaux produits innovateurs, selon Daniel Thibault, président de Skerpa Design inc.

Et la récession dans tout ça?

Bien qu’une récession soit un ralentissement, plus ou moins long de la croissance économique, cela peut devenir un avantage pour les entreprises qui décideraient de continuer à opter pour la conception et le développement de nouveaux produits, par exemple, en procédant à l’amélioration continue de leurs produits. Un avantage? Oui, car lorsqu’il y aura une relance, les entreprises proactives auront une longueur d’avance ou "leadtime" sur leurs concurrents.

En cette période d’incertitude, il faut faire preuve d’imagination et parfois d’audace... intellectuelle. Cela peut être l’occasion de réduire les coûts de fabrication en mettant au point de nouveaux produits, mais aussi en faisant appel à des procédés de développement et de fabrication mieux adaptés à la nouvelle réalité de consommateurs.

Conception et développement en mode accéléré

Les designers industriels avisés ont recours de plus en plus à divers procédés de prototypage rapide afin de valider efficacement et très rapidement un nouveau concept dessiné en trois dimensions sur un ordinateur. Par prototypage rapide, on entend les divers procédés qui permettent de construire des prototypes à partir de machines qui s’apparentent à des imprimantes qui "impriment" une succession de couches superposées jusqu’à obtenir une pièce tridimensionnelle (3D) en résine plastique. Ces résines plastiques ont grandement évolué depuis plusieurs années et, elles ne sont plus aussi fragiles que celles utilisées au début des années 1990. Certaines résines peuvent même simuler du caoutchouc ou divers types de plastiques qui peuvent parfois s’approcher des propriétés mécaniques d’une résine plastique issue du moulage par injection. De plus, il y a aussi les machines à commandes numériques qui permettent de réaliser des prototypes dans divers matériaux tels que le bois, le plastique et le métal.

Une fois le prototype validé et approuvé par le client, il est possible de fabriquer des moules temporaires (notamment en époxy ou en silicone) dans le but de reproduire des échantillons pour les représentants commerciaux afin de valider l’accueil pour ce nouveau produit avant de lancer toute fabrication de moules de production. Ces moules temporaires, beaucoup plus abordables que les moules en acier pour l’injection de plastique, constituent aussi une manière responsable et stratégique pour obtenir du financement en capitaux de risque auprès d’institutions financières comme la BDC (Banque de développement du Canada) ou Investissement Québec. Cela est d’autant plus vrai en ce moment d’incertitude économique car le crédit est plus difficile à obtenir. Les designers industriels peuvent être considérés comme des partenaires clés pour diminuer les risques financiers.

Programmes d’aide financière pour la commercialisation

Par les temps qui courent, les gouvernements font la promotion de leurs divers programmes pour favoriser le développement de nouveaux produits à caractère innovateur. Et depuis peu, le MDEIE (Ministère du développement économique, de l’innovation et de l’exportation) a mis en place deux nouveaux programmes d’aide financière pour favoriser la commercialisation de nouveaux produits. Cela s’inscrit dans la suite logique de l’aide accordée pour l’innovation en matière de nouveaux produits. Il y a tout d’abord le programme "Validation technique" auquel s’ajoute le programme "Vitrine technologique".


À venir dans le numéro de mars 2009

Articles -vedettes :
• Sécurité industrielle
• Automatisation / contrôle du movement (CLP, moteurs, mouvement linéaire, automates, modules d’assemblage et plus)
• Analyse et mesure
• Conception assistée par ordinateur CAO

Reportages spéciaux :
• Aérospaciale

Et encore plus !

Pour information publicitaire, communiquez avec Linda Nadon
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Nouvelles

Recyclez vos bottes de sécurité

Soles4Souls, un organisme dédié au recyclage de chaussures pour les gens dans le besoin propose le recyclage des bottes de sécurité. Les bottes usagées représentent un choix «vert». L’organisme recherche activement ces bottes d’occasion pour remettre aux personnes qui n’ont pas les moyens de s’en acheter des neuves.

Beaucoup de bottes sont jetées alors qu’elles peuvent encore servir. Les fabricants jettent même des bottes neuves.« Les bottes de milliers d’employés peuvent être lavées puis réutilisées quand ils les changent pour de nouvelles rencontrant les standards », de dire Wayne Elsey, fondateur et chef de la Direction de Soles4Souls.

Soles4Souls peut fournir les boîtes et les dépliants pour la récupération des bottes, et les envois sont déductibles d’impôts. Les entreprises intéressées par ce programme peuvent visiter le www.giveshoes.org pour de plus amples renseignements.

Aux États-Unis, on dit que 300 millions de paires de bottes de sécurité sont jetées chaque année. Cette mesure vise d’abord à réduire les ordures, mais aussi, c’est une belle façon d’aider les moins fortunés.

Le nouveau moteur  EC-i de Maxon : dynamique et fort !

En automatisation, plusieurs applications sont à la fois caractérisées par un grand dynamisme et un grand couple. Les restrictions quant à l’espace disponible font aussi que la course doit être courte, qu’il doit être sans entretien et qu’il dure longtemps. Le nouveau moteur EC-i de Maxon offre des solutions à ces demandes.

Les moteurs Maxon EC-i sont offerts en un diamètre de 40 mm diamètre et de deux longueurs, c’est-à-dire 26 mm (50 Watt) et 36 mm (70 Watt). Le système modulaire offre différentes possibilités de combinaisons.

On retrouve habituellement les moteurs EC-i dans des secteurs tels que la robotique, l’automatisation industrielle et les technologies de la sécurité.
www.maxonmotor.com


Calendrier

WESTEC 2009
30 mars - 2 avril 2009 - Centre de congrès de Los Angeles, CA. Pour de plus amples renseignements, contactez la SME (Society of Manufacturing Engineers) à service@sme.org ou par téléphone au (800) 733-4763.

Salon PMDS - Advanced Manufacturing Show
Du 12 au 14 mai 2009, à Montréal, Contacter : Society of Manufacturing Engineers, Courriel : service@sme.org, Site Web : www.sme.org

EASTEC 2009
19 - 21 mai 2009 - Exposition des États de l’est (Eastern States Exposition), W. Springfield, MA. Pour de plus amples renseignements, contactez la SME (Society of Manufacturing Engineers) à service@sme.org ou au (800) 733-4763.

Western Manufacturing Technology Show 2009
16 - 18 juin 2009 - Northlands Park-AgriCom, Edmonton, AB. Pour de plus amples renseignements, contactez la SME (Society of Manufacturing Engineers) à canadasales@sme.org ou au (888) 322-7333.

Congrès canadien de la technologie de farication (Canadian Manufacturing Technology Show 2009)
19 - 22 octobre 2009 - Centre d’énergie directe (Direct Energy Centre), Toronto, ON. Pour de plus amples renseignements, contactez la SME (Society of Manufacturing Engineers) à canadasales@sme.org ou au (888) 322-7333.

FABTECH International & AWS Welding Show, incluant METALFORM
15 - 18 novembre 2009 - McCormick Place, Chicago, IL. Pour de plus amples renseignements, contactez la SME (Society of Manufacturing Engineers) à service@sme.org ou au (800) 733-4763.


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